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Lors de toute formation, en présentiel ou à distance, la question se pose inévitablement pour les apprenants comme pour les commanditaires de la formation. Il s’agit même des premières questions que l’apprenant se pose dès qu’il rencontre son formateur : « Qui est-il (ou elle) ? » « Quel est son parcours, son expérience ? », « Sera-t-il/elle en capacité de m’apprendre ce dont j’ai besoin ? ». Pour faire court, est-il/elle légitime à leurs yeux pour animer ce cours ?
Voilà d’ailleurs pourquoi la présentation du formateur en début de cours est au moins aussi importante que celle des apprenants eux-mêmes. Mais que doit-il évoquer de lui lors de sa présentation ? Et sur quels critères les apprenants et les commanditaires de la formation s’appuient-ils pour déterminer si le formateur est « légitime » ? Sa capacité à transmettre son savoir ? Ses techniques ? Ses diplômes ? Son expérience ? Et s’il s’agit de son expérience, est-ce celle en tant que formateur ou en tant que « pair » ayant exercé la même activité professionnelle dans le même secteur d’activité ?
« L’expérience est donc probablement le critère le plus incontestable »
Il y a sans doute une grande partie de subjectivité dans la réponse que les principaux intéressés pourraient apporter, chacun ayant sa propre vision et ses propres attentes du formateur.
Etymologiquement, un formateur « légitime » est celui qui est investi par la loi, via une réglementation qui encadre de manière très précise les prérequis dont il doit disposer pour obtenir un diplôme lui permettant d’exercer. Mais si les diplômes sont un critère rassurant sur les capacités du formateur à adapter son propos et le déroulé de sa formation aux apprenants qu’il a en face de lui, son expérience, a fortiori aux mêmes fonctions que les apprenants, semble être plus importante encore pour établir sa légitimité.
Il est utile de mentionner que certains apprenants auront davantage de réticence à accorder leur confiance à un formateur qui possède l’ensemble des connaissances théoriques utiles à l’animation de la formation mais qui n’a jamais véritablement exercé au même poste qu’eux, car ce qui est appris en cours n’est, selon eux, pas forcément applicable dans la pratique.
L’expérience est donc probablement le critère le plus incontestable, mais encore faut-il savoir distinguer ce qui, en elle, mérite d’être partagé, et ce qui ne sera pas utile de l’être. Ce qui demande cette fois une approche et des compétences pédagogiques spécifiques.
Cette expérience devra donc être couplée aux qualités d’orateur du formateur, à sa créativité, ainsi qu’à sa capacité à personnaliser son cours. Il pourra notamment l’exploiter en utilisant des exemples de situations vécues, décrire comment il y a fait face, ou en racontant son histoire personnelle, détaillant les épreuves qui l’ont amené à gagner cette expérience. Les apprenants pourront alors se reconnaitre dans le formateur et sa légitimité sera, de fait, instaurée.
« à une époque où tout le savoir ou presque est consultable en ligne sur internet, la légitimité du formateur ne tient plus exclusivement à sa détention du savoir »
Mais un formateur sans grande expérience aux mêmes fonctions que l’apprenant peut néanmoins être efficace dans sa tâche, s’il compense par d’autres aspects. Cela suppose alors une parfaite maîtrise de la formation qu’il dispense ajoutée à l’utilisation de techniques pédagogiques efficaces et pourquoi pas la possession de diplômes dans le domaine de la formation. Et si le formateur n’a jamais occupé les fonctions des apprenants, il devra alors aussi se mettre à leur place, en faisant preuve d’empathie. Empathie qui peut être elle aussi travaillée même en dehors du contexte professionnel. D’ailleurs, l’empathie, comme la bienveillance, sont des qualités impérativement requises pour être un formateur respectueux et respecté.
D’autre part, à une époque où tout le savoir ou presque est consultable en ligne sur internet, la légitimité du formateur ne tient plus exclusivement à sa détention du savoir, mais aussi, à sa capacité à le transmettre, à le faire comprendre et le faire appréhender dans un contexte professionnel déterminé. D’où l’importance, à nouveau, de savoir allier l’expérience à la compétence en matière de pédagogie.
« Tout l’enjeu est alors de compenser certaines lacunes par d’autres atouts »
Expérience dans le domaine dispensé, expérience aux mêmes fonctions que l’apprenant, expérience en tant que formateur, parcours professionnel, diplômes, mais aussi pédagogie, créativité et empathie, tous ces critères permettent de construire la légitimité du formateur. Tout l’enjeu est alors de compenser certaines lacunes par d’autres atouts, de telle sorte que sa légitimité soit toujours assurée, aux yeux des apprenants comme des commanditaires de la formation.
Chez DNL DIGITAL, nous sommes conscients que la détention d’un savoir ou d’un savoir-faire n’est pas suffisante, que la compétence n’est pas synonyme d’expertise et qu’être un bon pédagogue ne fait pas tout, non plus. C’est pourquoi, en tant que créateurs de contenus de formation, nous créons nous-mêmes les formations des domaines dans lesquels nous avons une expérience qui nous rend naturellement légitimes, et que pour les formations dans lesquelles nous ne le sommes pas, nous faisons appel à des experts-métiers qui maitrisent parfaitement leurs sujets et qui animent des formations ou nous laissent les animer pour eux mais en gardant l’autorité sur leur création. Quant aux autres critères listés à l’instant, nous avons aussi misé sur les parcours professionnels et les diplômes de nos formateurs, de nos consultants, ainsi que sur leurs qualités humaines unanimement reconnues.
